LE VE PROCURE BEL ET BIEN DES SENSATIONS HORS NORMES !  

Un argument souvent avancé par les opposants à la mobilité électrique, et qui fait sourire les adeptes de l’électromobilité, est le prétendu manque de plaisir de conduire des voitures électriques. Cependant, les avancées technologiques ont effacé les mauvaises expériences du passé ! Nous allons le voir ensemble avec GTMAG.fr : 

La voiture électrique n'est pas amusante ?

Les sensations de lourdeur au démarrage et en montée, l’absence de réactivité à l’accélération, les autonomies qui chutent au-delà de 80 km/h, le choix entre rester au chaud et rentrer chez soi en hiver, les batteries qui tombent en panne sans raison apparente, une mauvaise répartition des masses causant des déséquilibres, les manœuvres complexes pour changer les vitesses sur les modèles conçus durant la Seconde Guerre mondiale et peu après : oui, les pionniers de la mobilité électrique ont vécu tout cela avec les modèles dotés de batteries au plomb ou au nickel-cadmium.

Il arrive encore de nos jours que des automobilistes abandonnent la voiture électrique, mais presque jamais à cause d'un manque de plaisir de conduite. En réalité, ils le font souvent avec regret, principalement parce que le nouveau modèle est financièrement hors de portée, qu'ils rencontrent des problèmes de disponibilité des bornes de recharge, ou que l'autonomie reste insuffisante pour leurs besoins.

Dans la plupart des cas, le retour à un modèle thermique est considéré comme temporaire, en attendant que toutes les conditions soient réunies pour adopter à nouveau une voiture électrique. L’électrique au cœur de la compétition : Des pilotes comme Lucas di Grassi, Felipe Massa et Sébastien Buemi restent fidèles à la Formule E depuis des années, parce qu'ils trouvent plaisir et motivation à piloter ces monoplaces électrisantes.

Des accélérations fulgurantes : Ce qui étonne lors de la découverte d'une voiture électrique post-2010, c'est le couple immédiatement disponible, permettant des accélérations quasi linéaires jusqu'à au moins 100 km/h, et bien plus pour de nombreux modèles. À tel point que certaines performances ont été limitées sur certains modèles après leur achat, lors de révisions en atelier. Même les Peugeot iOn de 2012 étonnaient par rapport aux thermiques équivalentes. Ces véhicules électriques, grâce à la fermeté de leur suspension, un centre de gravité bas, une bonne répartition des masses et une direction précise, se comportent comme de véritables karts dans les ronds-points et les virages serrés. Ces citadines, avec leurs moteurs très coupleux, peuvent tenir tête à des voitures essence ou diesel au look plus agressif.

Des modèles de pointe : Les BMW i3, la gamme Tesla, ainsi que les Jaguar i-Pace et Audi e-Tron (déjà essayée sur GTMAG.fr) entre autres, offrent des performances encore supérieures. L'ennui est un terme étranger à leur vocabulaire. En ville, sur les routes nationales et les autoroutes, ces voitures électriques démontrent une efficacité remarquable.

Le silence à bord : Le silence de fonctionnement des voitures électriques présente de nombreux avantages dont il deviendra de plus en plus difficile de se passer. Tout d'abord, il permet d'écouter la musique dans des conditions optimales, grâce à des systèmes d'info-divertissement haut de gamme embarqués. Les conversations téléphoniques sont plus agréables, et il devient plus facile de discuter avec les autres occupants du véhicule sans avoir à élever la voix pour couvrir le bruit des moteurs thermiques. De plus, de nombreuses voitures électriques permettent de conduire sans utiliser la pédale de frein, grâce à un accélérateur associé au freinage régénératif qui immobilise le véhicule en levant le pied. Certains modèles disposent même de palettes au volant pour gérer finement les décélérations.

En bref ! Rien de mieux que de rouler au volant d'une électrique dont la légèreté et modernité sont inégalées ! 

Vous pouvez consulter les divers essais automobiles en version hybride et 100% électrique dans noter rubrique essai de notre site.

Par Andréa TUFANO pour GTMAG.fr